Le management chez Blablacar
Nous connaissons tous Blablacar, ce système de covoiturage qui fonctionne grâce à une plateforme en ligne de mise en relation entre usagers. Pour compléter nos deux articles sur le management (Netflix et Google), nous développons le sujet sur cette entreprise qui a démarré chez nous, en France. Le phénomène de covoiturage Blablacar continue son management innovant bien qu’elle ne fasse plus partie des Start up. (450 salariés et une croissance de son Chiffre d’Affaires de 200% pour 2015.
Les spécificités de cette entreprise
La richesse de cette entreprise provient de la diversité de son personnel. Actuellement, BlablaCar est compte 30 nationalités pour 450 salariés.
Cette entreprise n’a pas de service Ressources Humaines. C’est l’équipe qui souhaite recruter qui procède à son propre recrutement directement sans passer par un intermédiaire.
La blablatalk est une réunion hebdomadaire qui réunit les membres des différents départements afin qu’ils puissent échanger sur leurs projets et connaitre leurs interlocuteurs.
Chez Blablacar, le tutoiement est de rigueur, le niveau hiérarchique n’a pas d’importance, tout le monde doit se tutoyer. Également, l’entreprise organise des week-ends au ski, impose des parties de jeux vidéo et de babyfoot à ses salariés.
Une entreprise « Fun and serious »
L’entreprise française Blablacar mise donc sur son « Fun and serious » pour continuer à conquérir le monde. Elle est déjà présente dans 19 pays avec plus de 10 millions d’utilisateurs. Le dirigeant, Frederic Mazzzella, souhaite avoir des salariés motivés, compétents individuellement et qui savent s’amuser ensemble. Pour y arriver, tout est fait pour qu’ils partagent du temps autour d’activités proposés par Blablacar. Les salariés doivent travailler en quasi-totale autonomie. Comme l’entreprise grandit très vite, les salariés ne doivent pas solliciter en permanence les managers. C’est donc une des premières entreprise en France à proposer de telles méthodes managériales où l’esprit d’entreprise est très présent. Cela s’illustre très bien puisqu’une nouvelle recrue de Blablacar doit être une fervente utilisatrice du covoiturage et même une « ambassadrice» de ce mode de déplacement.
Le fondateur de Blablacar représente bien l’esprit qu’il instaure au sein de son entreprise, il piège même ses clients puisqu’il ne dévoile pas son identité pendant ses trajets partagés.
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