La période d’essai et la période de souplesse en intérim
Les missions en intérim comportent certaines particularités. Dans cet article, nous vous rappelons que la période d’essai comporte des particularités et qu’il existe une « période de souplesse » qui est spécifique aux missions d’intérim.
La période d’essai en intérim
Pour les missions intérimaires qui prévoient une période d’essai, sa durée est fixée par accord ou convention de branche étendue ou d’entreprise ou d’établissement. A défaut, la loi fixe la durée maximum en fonction de la durée du contrat :
- Pour une mission inférieure ou égale à un mois : la période d’essai est de deux jours.
- Avec une mission comprise entre un et deux mois : la période d’essai est de trois jours.
- Pour une mission supérieure à deux mois : la période d’essai est de maximum cinq jours.
La période de souplesse en intérim
Cette période est inscrite dans le contrat de mission intérimaire. Elle a pour but d’aménager le terme de cette dernière de manière positive ou négative. En effet, elle peut prolonger la mission ou la raccourcir. Elle est réservée aux contrats à terme précis et à l’initiative de l’entreprise utilisatrice.
Elle est limitée à :
- Un jour pour cinq jours travaillés,
- Dix jours pour une seule mission,
- Deux jours pour une mission inférieure à dix jours.
La mission peut donc s’arrêter plus tôt que prévue dans la limite de cette période. Si le salarié intérimaire refuse de poursuivre son contrat qui prévoit une durée de souplesse, cette action est perçue comme un abandon de poste.